Au sein de son atelier Clément Vinot-Battistoni
s’attelle à graver manuellement à l’aide de burins,
d’échoppes et d’onglettes, des matrices en laiton
qui, une fois insérées avec leurs
contreparties en plâtre dans l’imposante presse
Krause allemande de 1902, permettront de réaliser
le gaufrage, c’est-à-dire l’impression en relief sur
papier japonais de la scène représentée.
Parallèlement, la volonté de Clément de
perfectionner l’expression du mouvement, des
vibrations et plus généralement de la vie dans
ses bas-reliefs, le conduit à explorer différentes
approches de la gravure notamment par l’étude
de matériaux tels que le béton ou la porcelaine.